Biographie

Aurélie Terrier est architecte-archéologue.

Elle a obtenu son doctorat à l’Université de Genève en 2019 pour sa thèse intitulée Le lieudit « Vescovado » dans l’ancienne ville d’Akerentia. Étude archéologique d’un ensemble monumental au cœur de la Calabre. Pour cette recherche elle a pu bénéficier d’un subside Doc.CH du Fond national suisse de la recherche (FNS) d’une durée de 4 ans ainsi que plusieurs bourses de différents instituts et fondations (Ecole française de Rome, Fondation Schmidheiny, Société Académique de Genève, fond privé, Décanat de l’Université de Genève, Maison de l’Histoire de l’Université de Genève).
Elle a ainsi dirigé la mission archéologique de l’Université de Genève sur le site d’Akerentia de 2014 à 2020. Cette recherche est en cours de publication aux Presses polytechniques universitaires romandes.

Auparavant elle avait obtenu en diplôme d’architecture à la Haute École des Arts Décoratifs de Genève en 2004, un bachelor en égyptologie et histoire des religions en 2008 et un master en égyptologie en 2011 à l’Université de Genève tout en travaillant en parallèle dans des bureaux d’architecture et en enseignant cette matière au CFPC (Centre de Formation Professionnelle de Construction) à Genève. 

Ses intérêts et ses recherches portent sur l’architecture antique et médiévale, l’archéologie du bâti, le remploi des matériaux de construction, les problématiques liées au chantier de construction, les nouvelles technologies – humanités numériques, la mise en valeur et la restauration du patrimoine. 

Depuis 2005, Aurélie Terrier a collaboré et collabore encore à de nombreuses missions archéologiques au Mali, en Syrie, en Suisse, en Italie, en Égypte et en Grèce. Elle participe régulièrement à divers colloques, conférences, séminaires, cours et groupes de recherche et publie ses recherches dans plusieurs ouvrages scientifiques. Elle participe également à des manifestations pour le grand public afin de partager ses connaissances scientifiques avec le plus grand nombre. 
Elle prépare actuellement la rédaction d’un guide de Kom Ombo en collaboration avec Françoise Labrique pour la collection des guides de l’IFAO. 

Depuis 2019 elle a intégré l’équipe franco-germano-égyptienne d’étude du temple de Kom Ombo en Haute-Égypte en tant que directrice de l’étude architecturale et archéologique du temple principal. Pour cette recherche, elle a tout d’abord bénéficié d’une bourse Early Post.doc. du FNS réalisée au CNRS à l’Institut de Recherche sur l’Architecture Antique (IRAA) en France puis une bourse Ambizione du FNS qu’elle effectue actuellement au sein du Laboratoire Lapis de l’EPFL. 
En parallèle, elle travaille depuis 2020 sur le site de Délos en Grèce dans le cadre de l’étude archéologique de la Maison Fourni. 

L’apprentissage est un aspect qui lui tient beaucoup à cœur et c’est pour cela que sur tous ces chantiers archéologiques, elle propose systématiquement plusieurs places de stages chaque année afin former des étudiants et de jeunes chercheurs sur le relevé et l’analyse du bâti ancien.