
Alejandro Martin Varela Lopez
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Office: BP 4221
EPFL › ENAC › IA › ALICE
Site web: https://alice.epfl.ch
Alejandro Varela López est architecte diplômé de la Facultad de Arquitectura, Diseño y Urbanismo (FADU-UdelaR), où il a également enseigné dans les domaines du projet, de l'histoire, de la théorie et de la critique, ainsi que de la technologie. Il est titulaire d'un Master en Communication Architecturale de l'Escuela Técnica Superior de Arquitectura de Madrid (ETSAM-UPM), où il a soutenu sa thèse Fricciones : Atlas de un Viaje de Arquitectura. En 2023, il a codirigé le Architecture Trip avec la proposition Atlas of Cultural Landscapes. Sa pratique professionnelle, développée entre Montevideo, Madrid, Porto Alegre et New York, articule architecture, commissariat et enseignement. Ses projets vont de la conception architecturale à la création d'expériences pédagogiques alternatives, telles que la troisième édition d'Edumeet, Fricciones : Rencontre Internationale sur les échanges dans l'Apprentissage, co-organisée avec le collectif MAca7.
Recherche doctorale
Comprenant l'architecture comme une infrastructure de relations, ses recherches se concentrent sur la redéfinition et l'expansion du concept de surface dans sa relation avec l'eau. Intéressé par l'interaction que l'architecture génère avec son environnement tout en opérant simultanément à différentes échelles, son projet aborde les principales menaces découlant de la croissance urbaine et de la transition énergétique sur l'hydrologie locale et planétaire, le microclimat, la biodiversité et les communautés. Ces processus ont provoqué des situations d'urgence telles que des inondations, des sécheresses et des pénuries d'eau et de nourriture, auxquelles les communautés les plus vulnérables ont dû répondre collectivement. Sa hypothèse postule que les formes de réaction émergent des communs, ouvrant la possibilité de revaloriser des processus collectifs pouvant être traduits en termes architecturaux et reproduits dans différentes zones critiques, soulignant ainsi l'urgence d'établir un dialogue entre l'organisation programmatique et spatiale de la ville, la nature et les communautés. La proposition doctorale repose donc sur l'étude de la surface comme un commun, intégrant de manière transversale les dimensions socio-spatiales, écologiques et politiques dans lesquelles l'architecture est ontologiquement impliquée.