Chloé Montavon
Formation
Bachelor of Arts, Sociologie et Économie politique - Business Communication (2017-2020)
|2017 – 2020 Université de Fribourg (FR -CH), Département des Sciences Sociales, Faculté des Lettres et des Sciences Humaines
Développement territorial, orientation Urbanisme opérationnel
|2020 – 2022 HES-SO Master - Université de Genève, CH Faculté d'Ingénierie et d'Architecture (HES-SO Master) et des Sciences de la Société (UNIGE)
Recherche
Domaines de recherche actuels
mobilité nocturne ; sentiment d'insécurité ; éclairage publique ; inégalités de genre
Recherche doctorale
Titre
Le sentiment d’insécurité comme facteur d’exclusion de l’espace public
Direction
Vincent Kaufmann ; Sandra Mallet
Abstract
La thèse poursuit un double objectif : d’une part, explorer la diversité des conditions d’activation du sentiment d’insécurité en l’abordant comme un phénomène social, dont l’émergence se situe sur un continuum privé-public ; d’autre part, comprendre ses effets sur les pratiques de mobilité nocturne. Nous analyserons ainsi la manière dont ce sentiment : 1) conditionne l’accès à l’espace public nocturne, 2) s’exprime dans les enquêtes pour ensuite faire l’objet de politiques publiques, et 3) est ressenti d’une manière différenciée en fonction du genre.
Le sentiment d’insécurité comme facteur d’exclusion de l’espace public
Direction
Vincent Kaufmann ; Sandra Mallet
Abstract
La thèse poursuit un double objectif : d’une part, explorer la diversité des conditions d’activation du sentiment d’insécurité en l’abordant comme un phénomène social, dont l’émergence se situe sur un continuum privé-public ; d’autre part, comprendre ses effets sur les pratiques de mobilité nocturne. Nous analyserons ainsi la manière dont ce sentiment : 1) conditionne l’accès à l’espace public nocturne, 2) s’exprime dans les enquêtes pour ensuite faire l’objet de politiques publiques, et 3) est ressenti d’une manière différenciée en fonction du genre.
L’activation, l’expression et les effets du sentiment d’insécurité sont envisagés à travers leur inscription spatio-temporelle, plus particulièrement dans les ambiances associées aux espaces publics. Pour cela, nous nous intéresserons au contexte nocturne, mais observerons également la manière dont les mesures de réduction de l’éclairage public redéfinissent les usages de la nuit et reconfigurent l’accessibilité des espaces. Dans une perspective compréhensive, nous examinerons également les processus de construction du rapport à l'espace public (diurne comme nocturne) chez les jeunes femmes, afin de saisir les mécanismes de socialisation spatiale genrée.
Cette thèse s’articule autour de trois parties. La première examine la manière dont les personnes se déplacent selon la temporalité urbaine (diurne-nocturne) et les adaptations développées en réponse au sentiment d’insécurité nocturne. La deuxième partie s’intéressera au contexte d’extinction nocturne, en analysant, dans un premier temps, les manières d’exprimer et rendre visible son insécurité lors des enquêtes d’opinion, puis les arbitrages politiques par lesquels certaines formes d'insécurité sont constituées en problèmes publics, tandis que d’autres demeurent invisibilisés. La troisième partie propose une analyse compréhensive des récits d'insécurité liés aux déplacements, en portant une attention particulière aux expériences des jeunes femmes durant leur période de socialisation à l'espace public (diurne et nocturne).
Funding
Doc.CH
Funding
Doc.CH
Enseignement et PhD
Cours
Nuit à Lausanne
PENS-227
Ce cours abordera la nuit à Lausanne sous une approche interdisciplinaire. À travers une traversée nocturne, nous dresserons un état des lieux des nuits lausannoises. La semaine permettra de réfléchir collectivement à des pistes pour l'avenir des nuits à Lausanne et de présenter ces premières idées.