Ma recherche porte sur les mobilités quotidiennes, les inégalités sociales qui les traversent, ainsi que les controverses spatialisées qui en découlent. Bien que je travaille dans des configurations géographiques variées, la plupart de mes travaux se focalisent sur les espaces frontaliers européens, notamment le Grand Genève franco-suisse. J'appréhende mes objets de recherche dans une triple perspective : celle des structures sociales qui organisent les positions individuelles (capital, espace social, etc.), celle des processus sociologiques desquels découlent nos pratiques ordinaires (socialisation, parcours de vie, etc.) et celle des revendications politiques en lien avec l'espace (Gilets Jaunes, mobilisations en lien avec les grands projets infrastructurels, etc.). Je défends une sociologie quantitative et réflexive proche des outils de la statistique, mais qui n'hésite pas à remettre en question ces techniques, puis à les compléter par des approches qualitatives.